Un mariage coloré et vintage au bord du lac d'Annecy

Un mariage coloré à Annecy, entre céremonie civil et union laïque, découvrez l’histoire du joli jour de Marie et Alexandre.

Le mariage civil

Leur histoire, la demande

Nous nous sommes rencontrés dans le même open space, coup de foudre réciproque immédiat. J’ai pris les devants et ai trouvé un prétexte pour écrire un mail à Alex, ça a fini par payer 😉 Nous avons 10 ans pile poil d’écart, ce qui surprend toujours tout le monde, car on ne le ressent pas du tout, nous les premiers.

Pour mon anniversaire, Alex m’avait offert un week-end dans un chalet à la montagne en décembre. Un petit paradis enneigé. Il a fait sa demande le samedi soir, entre la bière à la myrtille et le saucisson aux noisettes (le meilleur contexte possible).

Les préparatifs de leur mariage

En (presque) trois mots : du vintage, des fleurs colorées et des boules à facettes.

Comme tout le monde, nous avons écumé Pinterest pour les inspirations, mais on savait que l’on voulait du mobilier vintage, de la vaisselle dépareillée… Et on adorait l’idée d’avoir des espaces salons avec canapés, tapis etc. en plein extérieur.

C’est la merveilleuse Sophie (Atelier Jeanne Pons) qui a donné vie à toute la déco. Sophie a tout de suite compris ce qu’on aimait et a surpassé toutes nos attentes, c’était magnifique.

Côté fleurs, on voulait quelque chose de très joyeux et coloré, pour contraster avec tout ce vintage. C’est Nebbia Studio qui a créé les compositions florales, et pfiou, quel talent ! On aurait pas rêvé mieux.

On a étalé le mariage sur trois jours : mairie le vendredi après midi, cérémonie et fête le samedi, puis brunch le dimanche. Ça a permis non seulement de prolonger la fête, mais aussi à certains invités qui se connaissaient un peu moins de faire mieux connaissance avant le lendemain. Et surtout, nous avons bien l’impression d’avoir profité de tout et de tout le monde.

Le jour J : leur plus beau souvenir

La cérémonie laïque, qui était le moment que l’on appréhendait le plus (car un peu stressant de se dire des mots aussi importants devant tout le monde).

C’était finalement le moment où nous avions le plus de surprises : on savait qui de nos proches allait parler, mais pas ce qu’ils allaient dire. C’est Papinou, mon grand-père, qui présentait la cérémonie, il a accepté avec plaisir sans trop savoir ce à quoi il avait à faire (lui qui n’avait jamais entendu parler de cérémonie laïque). On l’avait simplement briefé sur le déroulé en lui laissant carte blanche, et il a été absolument incroyable ! Mais c’est surtout le moment où on s’est découvert pour la première fois dans nos tenues, et celui où nous nous sommes échangé nos voeux. On a ri, on a pleuré… C’était très très émouvant.

Et si c’était à refaire ?

On ne changerait rien du tout. Les trois jours ont été absolument dingues, on était sur un petit nuage tout du long et on n’avait vraiment pas envie que ça s’arrête.

Votre conseil aux futurs mariés ?

S’écouter et suivre ses envies. C’est votre mariage, pas celui de la famille, des amis, ni encore de Pinterest. Alors faites ce que vous avez envie de faire, même si c’est un peu farfelu, pas très conventionnel ou que certains vous regardent d’un drôle d’oeil. C’est votre moment, qui n’en sera que plus beau.

Ne pas hésiter à prendre une wedding planner. C’est la meilleure décision que l’on ait prise.

On peut vite se laisser dépasser par l’organisation et la logistique qu’un mariage implique. Sophie a su gérer ces sujets d’une main de cheffe, elle a aussi eu plein de belles idées déco auxquelles on n’aurait pas pensé autrement.

C’est s’offrir une vraie tranquillité d’esprit, notamment pour le montage et démontage, et tout le potentiel stress des imprévus le jour j. Pour nous ça a été d’une fluidité incroyable, on n’a fait que profiter du début à la fin.

Et si c’est possible, étaler le mariage sur plusieurs jours plutôt que de tout enchaîner en un seul, ça passe très vite.

Le budget du mariage

Au début nous visions un budget de 30 000€. Au final on a complètement explosé les compteurs, notamment dû à la complexité du lieu (tout en extérieur sans cuisine, eau ni toilettes et sur un terrain pas plat) qui impliquait de nombreux coûts supplémentaires. Mais aussi parce que l’on avait envie de se faire plaisir et de n’avoir aucun regret. Mission accomplie, on referait tout pareil.