Notre mariage sur la Côte d’Amour
Avoir un blog mariage c’est partager de nombreuses belles histoires. Je n’avais pas prévu de vous publier la mienne. Mais en ce jour spécial, je vous emmène dans les coulisses du plus beau jour de ma vie. Il y a un an jour pour jour, le 27 août 2022, je disais “oui” à mon mari Quentin. Entre nostalgie et confidences, découvrez notre mariage sur la Côte d’Amour.
Notre histoire, la demande
Nous nous sommes rencontrés il y a plus de 15 ans au collège et plus précisément à l’internat. Les cancres que nous étions à l’époque (ce sont nos parents qui le disent) se sont retrouvés par défaut dans le même établissement. Aujourd’hui nous prenons cette rencontre comme un signe du destin. Quelques années plus tard en 2014, nous devenons un couple. Puis de jeunes mariés civils en 2020, parents d’une merveilleuse petite fille en 2021 et notre best day ever a eu lieu il y a tout juste un an donc.
Beaucoup de mes amis disent que je suis née pour me marier (vous l’aurez d’ailleurs peut-être déjà compris ici). Et ils n’ont pas tout à fait tort. Je rêve mariage depuis mon plus jeune âge et pour cause, mes parents s’étant séparés très tôt, je fantasmais cette union qui allait être la première pierre à l’édifice de notre future famille. Ma famille. Quentin quant à lui n’était pas spécialement pressé pendant que de mon côté, j’avais déjà écumé tous les prestataires de la région. Il était plus branché enfant et moi robe blanche. Alors à force d’avoir passé de nombreux messages subliminaux (ou pas), nous nous sommes retrouvés dans notre voiture en route pour un retour de noces. L’excitation de ce mariage a été comme un déclic. Rien de romantique mais c’était dit : Ok, on se marie !
Les préparatifs de notre mariage sur la Côte d’Amour
Nous avons commencé par chercher un lieu et notre choix s’est arrêté sur le Domaine de Lauvergnac à La Turballe. Celui-ci allait déterminer la date de notre mariage en fonction des disponibilités. Puis nous nous sommes penchés sur les plus gros postes de dépenses : le traiteur, la décoration, la photographe etc. Nous n’avons pas fait appel à un wedding planner car nous avions la sensation que celui-ci nous “volerait” nos préparatifs et il est vrai que l’on s’en sortait très bien.
Avec du recul, booker à minima une coordination jour J nous aurait permis un peu plus de sérénité et moins de pression sur les épaules de nos proches. En effet, on y pense que trop rarement mais l’implication des proches est souvent très importante. Entre les surprises à gérer (pour les mariés ou les invités), les aléas etc. leur rôle n’est pas de tout repos. Choisir des professionnels c’est aussi penser à eux et les ménager.
Nous sommes de ces couples qui recherchions “ce qui ne fait pas mariage” où plutôt ce qui nous ressemble vraiment. Alors bien sûr, il y a des intemporels. Loin de nous l’idée de faire de notre union un évènement loufoque mais nous avions quelques partis pris.
Nous avons par exemple dépoussiéré la liturgie en incluant des chants gospel et païens pendant notre cérémonie religieuse (Ain’t no mountain high enough, I say a little prayer, Amazing Grace etc.). Aussi, nous avons fait le choix à l’église de nous tenir sur le côté de l’autel, de biais et face aux invités. De cette façon nous pouvions partager les émotions de nos proches et avoir une vision sur le pupitre et le groupe.
Les fleurs quant à elles étaient omniprésentes. A commencer par une arche XXL pour accueillir nos invités sur le parvis de l’église. Un livre d’or audio était installé durant le cocktail : un téléphone en état de marche où les invités pouvaient nous laisser leur message (le répondeur était personnalisé). Nous avons également travaillé sur une charte graphique que nous avons décliné pour l’ensemble de notre papeterie et signalétique (le tout réalisé par nos soins pour plus de cohérence et d’harmonie). Bref, un mariage qui nous ressemble : la magie des détails et un brin d’impertinence.
La recherche des prestataires
Nous avions quelques mariages d’amis à nos actifs et de ce fait, nous avons pu voir certains pros œuvrés en conditions réelles. C’est le cas de notre vidéaste qui nous a bluffé en tant qu’invités en diffusant le soir même le teasing du mariage de nos amis sur grand écran. Frisson garanti, partage en temps réel avec les mariés, on ne pouvait pas passer à côté.
Pour les autres, nous nous sommes rendus à des salons du mariage et autres festivals afin de les découvrir. Les blogs mariage (of course !) ainsi que le bouche à oreilles nous ont également bien aidés.
Les imprévus du jour J
Nous avions conçu un guide que nous avions remis à l’ensemble des prestataires : planning jour j, horaires, adresses, missions, coordonnées etc. Ce fut très apprécié. Malheureusement, et même en ayant fait un point à quelques jours du mariage, l’équipe du traiteur (saisonnière principalement) a “oublié” d’installer les manges debouts dans l’espace cocktail. Nous sommes donc arrivés dans un jardin vide, avec des stands de nourriture mais aucune table. J’ai cru faire une sincop. Mon visage était crispé et j’étais dans l’incompréhension la plus totale mais en l’espace de 10 minutes tout était installé (sous les yeux de nos invités et de façon un peu maladroite).
Autre couac côté boisson : nous avions deux références de champagne, un millésimé pour le dessert et un classique pour la soirée dansante. Même en ayant écrit au marqueur le plus gros possible sur les caisses, celles-ci ont été inversés. Je vous laisse imaginer ce que l’on a bu à 4h du matin… Mention spéciale pour notre témoin Thomas qui a géré d’une main de maître toutes ces déconvenues.
Notre conseil : prendre une wedding planner ! Même si vous pensez tout prévoir au millimètre, en tant que mariés vous ne serez jamais en coulisse pour savoir ce qu’il se passe réellement. Nos prestataires avaient notre confiance la plus totale et au delà de ces imprévus avec le traiteur, le reste de l’équipe a été incroyable. Nous leur devons tout.
Notre plus beau souvenir
Lolita : Difficile de n’en donner qu’un ! L’entrée dans l’église au bras de mon grand-père, restera dans le top 3 des meilleurs moments de ma vie. On retient son souffle, on avance dans l’allée bercés par la musique “Hallelujah” divinement interprété par Diamond Gospel.
Il y a aussi la découverte en robe de mariée avec mes demoiselles d’honneurs et témoins. On a pleuré, on a trinqué, on a ri, je me suis sentie si chanceuse à leurs côtés.
Enfin, notre première danse sur “I have nothing” de Withney Houston. Nous avions pris des cours avec un couple d’amis danseurs (et on a bien fait car on part de très loin) et nous étions très fiers de notre performance.
Quentin : Nous avons passés nos préparatifs chacun de notre côté à l’hôtel la Palmeraie. J’étais avec mes meilleurs amis autour d’une bonne bouteille et je crois que c’est à partir de ce moment-là que je me suis détendu et que j’ai réalisé que l’on y était. Tout allait pouvoir commencer.
La cérémonie religieuse fût un moment incroyable, gravée pour toujours dans ma mémoire.
Ma Dream Team
Je tiens à remercier l’ensemble de nos prestataires sans qui rien n’aurait été possible. Et si on se donnait rendez-vous dans 10 ans ?
Photographe : Julia Allio
Lieu des préparatifs : Hôtel La Palmeraie à La Baule
Lieu : La Ferme de Lauvergnac à La Turballe
Fleuriste : Folie Douce
Vidéaste : Spoon
Robe de mariée journée : Pronovias chez Les Mariées d’Emilie
Robe de mariée soirée : Otaduy chez Les Mariées d’Emilie
Chaussures mariée : Anniel
Accessoires mariée : Maison Massillon
Alliances sur mesure : Apert
Mise en beauté : Eugénie Grandhomme (et Chane’s Hair pour les demoiselles d’honneur)
Costume marié : Coup de ciseaux
Gâteau : Mr and Mrs Cake
Cadeaux invtés : Le fondant baulois
Papeterie et signalétique : Par mes soins
Location décoration : Ô bonheur des Dames et l’Atelier d’Hiris
Livre d’or Audio : Après le bip
Livre d’or papier calligraphié : Letter Blooms
Dj : Rico – Eric Amados
Chorale : Diamond Gospel
Baby sitters : Mômes en fêtes